Bien que dotée d’un potentiel énergétique exceptionnel, les réalités du secteur de l’énergie des pays de la Région CEMAC demeurent préoccupantes :
La grande majorité de la population de la CEMAC utilise du bois énergie récolté sans souci de maîtriser son renouvellement, et le brûle dans des conditions insalubres
En dehors du cas du Gabon, le GPL (bouteilles de gaz) est très peu utilisé en milieu urbain, alors qu’il représente le produit de substitution au charbon de bois le plus indiqué
Plusieurs sociétés d’électricité qui n’ont pas été en mesure d’investir pour suivre la croissance de la demande dans les localités qu’elles desservent, ou bien ont subi des dommages à la suite de conflits, ont un parc de production et de transport insuffisant ou obsolète. Dans le meilleur des cas, les sociétés privées qui assurent un niveau de service correct, ne sont pas en mesure d’être moteur dans les investissements hydroélectriques, du fait du nouveau cadre institutionnel
Aucune société d’électricité n’a développé une culture commerciale adaptée au contexte de pauvreté. Le taux global d’électrification des ménages dans la CEMAC est inférieur à 15%.
L’électrification périurbaine est la plupart du temps déficiente et en dehors des cas du Cameroun et du Gabon, l’électrification rurale n’a jusqu’alors pas été entreprise à une échelle significative.
Décembre 2012: Signature d'un avenant prolongeant le projet jusqu'à décembre 2013 Mise en service des premières zones de démultiplication au Tchad Un film sur le projet a été réalisé en 2012. Contacter la Cellule Facilité Energie CEMAC.
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